les enfants de France (Hexagone, Départements et Régions d'Outremer, Collectivités d'Outremer) et reste du Mondedes acteurs de La Courneuve et d’autres communes

16 mars 2018

Liberté d'expression (8)


Est-ce le fruit du hasard si des concitoyens ont progressivement adopté des conduites de boycott de produits, d’images, d’informations, de personnes, de scrutins, d’endroits locaux ou nationaux etc. ?
Est-ce l’influence de Lord Voldemort si quotidiennement des enfants et des jeunes, au cerveau en cours de maturation, ont accès, de manière autonome souvent, à des thématiques irrespectueuses voire décadentes ?

Quand arrêterons-nous de parler de liberté, d’égalité et de fraternité ? Jamais, car la devise républicaine est un idéal vers lequel il faut tendre en luttant intellectuellement et conjointement. La lutte violente voire ultraviolente est toujours évitable.

Les techniques de vente visant à nous diviser sont bien élaborées. Nous faire croire qu’il y a des racistes seulement d’un côté est un leurre : nous avons des racistes dans chaque famille de sang, dans chaque famille ethnique, dans chaque famille religieuse, dans chaque famille associative ou politique etc. En outre, j’ai la faiblesse de croire qu’il y a quand même des gens au bon fond dans chacune de ces familles.

Je dis clairement que les termes « laïcité » et « communauté » ont envahi les espaces médiatiques pour que l’on soit convaincu que le « communautarisme » est une religion exclusive dont la source est dans les cités.
Que les nombreux Blancs (d’ascendance gauloise ou non) que je connais ne voient pas dans ce qui suit un manque de respect vis-à-vis d’eux :
·   Nous parle-t-on d’un danger communautaire quand des Blancs sont entre eux dans un magasin, une rue, un mariage, une association, un conseil d’administration, un parti, une collectivité ou une institution ?
·   Quand a lieu chaque année le Festival Interceltique de Lorient, y voit-on une invasion communautaire ?  Moi, qui suis amoureux de la Bretagne, j’y vois de magnifiques expressions culturelles et traditionnelles.
·   Un individu de « type caucasien » au teint rose ou rouge est considéré comme un Blanc. On dit pourtant « voir la vie en rose » et « voir rouge ». Avez-vous déjà entendu que l’on disait « voir la vie en blanc » et « voir blanc » ?
·   Un individu au teint crème sera considéré comme Blanc s’il est natif de Haute-Savoie sur plusieurs générations. Quelqu’un du même teint d’ascendance kabyle ou créole sera perçu comme « indigène ».
En outre, vous comprendrez sans doute que je ne subis aucune pression pour parler de l’engagement solidaire des Blancs dans les bidonvilles afin que les populations voient leur quotidien s’améliorer durant les Trente Glorieuses. Je ne vois aucun inconvénient à parler des tensions incessantes entre Asiatiques et Africains, Noirs et Arabes, entre Maghrébins et Antillais etc. (cf. la chanson Constat amer de Kery James), tensions anciennes qui n’ont pas été créées par les Blancs.

Nous n’aurons jamais la Paix si la parole n’est pas libérée !
C’est par le « dire » que l’on pourra écrire de meilleurs lendemains et lire dans l’avenir d’espérance.

Paix, respect, continuité !
Pour nos enfants.

                                      
Jean-Pierre BASTIAN, Citoyen Marron
Antillais de l’indianité en son entier
Banlieusard et fier de l’être
Français  heureux  de l’être
Humain  de   tout   son  être