les enfants de France (Hexagone, Départements et Régions d'Outremer, Collectivités d'Outremer) et reste du Mondedes acteurs de La Courneuve et d’autres communes

27 avr. 2019

Panser à l'amour



C’était l’hiver il y a encore peu. C’est chaque jour qu’il faut penser à l’amour et prendre soin des siens. On n’est jamais hors-saison pour souffler l’empathie avec ou sans sarbacane. J’essaie, en m’inspirant des personnels soignants, de considérer mon prochain au travers de ce blog en dépit des moqueries éventuelles.

Notre société est malade depuis trop longtemps. Sa déchéance n’a pas attendu le mouvement des ‘‘Gilets jaunes’’ pour s’illustrer sur carte postale. Moi-même, j’ai plusieurs fois manqué de sommeil dans des phases dépressives. Des puissants qui croient dur comme fer en eux seuls  pratiquent continuellement la corrida avec nous. Partant de ce constat, j’ai travaillé très tôt pour devenir professeur des écoles : laisser rêver l’enfant qui dort ou qui est en éveil demeure(ra) mon combat.

Encore et encore j’écrirai sur cet espace ne serait-ce qu’en souvenir des soutiens que ma famille a reçus après qu’un chauffard ait bousillé la trajectoire existentielle de mon frère. Avant et après ce drame, aux 4000 à La Courneuve, les murs de poussière n’ont cloisonné ni mes échanges ni mes efforts. Oui j’ai souvent été éreinté mais ces murs m’ont retenu quand je me mettais à dormir debout ou quand je voulais passer à l’acte violent après une discrimination de trop.

Chaque petite sirène chez moi ou ailleurs a le droit au respect de son innocence. Tous les enfants doivent être considérés durablement. Il faudra leur dire que les maux qu’ils reçoivent sont comme les pollutions qu’ils respirent.

J’ai assisté il y a quelques jours à un concert de Francis CABREL, accompagné de ses quatre musiciens. Cet article, posté un samedi soir sur la Terre, est un clin d’œil à ce grand artiste qui aime les gens et qui véhicule donc des idées humanistes revivifiantes.Vous, vous êtes, et nous, nous sommes, des hommes pareils.

Beaucoup d’entre nous essaient de faire parler l’amour, de soigner des malaises. Les temps sont durs. Ils l’ont été et, le resteront probablement :




Paix, respect, humanité.
Pour nos enfants.
                             
                                                             Jean-Pierre BASTIAN