les enfants de France (Hexagone, Départements et Régions d'Outremer, Collectivités d'Outremer) et reste du Mondedes acteurs de La Courneuve et d’autres communes

Courage aux personnes endeuillées

REVOIR UN PRINTEMPS


(Refrain)
Comme quoi la vie finalement nous a tous embarqués,
J’en place une pour les bouts de choux, fraîchement débarqués
A croire que jusqu’à présent, en hiver on vivait
Vu que c’est le printemps, à chaque fois que leurs sourires apparaissent
Je revois le mien en extase, premier jouet téléguidé
Déguisé en cosmonaute, souhait presque réalisé,
Instant sacralisé, trésor de mon cœur jamais épuisé,
Pour mon âme apaisante, alizée.

{Akhenaton}
Revoir le rayon de lumière, transpercer les nuages,
Après la pluie, la chaleur étouffante assécher la tuile
Revoir encore une fois, le croissant lunaire embraser la nuit
Embrasser mes anges, quand le soleil se noie
Faire du sommeil une terre vierge,
Converser dehors sous les cierges,
Revoir son sourire au lever quand j’émerge, 
Au-delà des turpitudes, des dures habitudes de l’hiver
Peut-être mon enveloppe de môme, abrite un cœur de Gulliver
Revoir les trésors naturels de l’univers, douce ballerine
L’hirondelle fonde son nid dans mes songes, sublime galerie
A ciel ouvert, les djouns rampent à couvert, nous à l’air libre
Mais les pierres horribles, cachent souvent des gemmes superbes
Sous le couvercle revoir la terre s’ouvrir, dévoiler la 
mer
Solitaire dans la chambre, sous la lumière que les volets lacèrent
Impatient de l’attendre, ce printemps en décembre, en laissant
Ces mots dans les cendres, de ces années amères

(Refrain)

{Freeman}
La patience est un arbre, dont la racine est amère et le fruit doux
J’aimerais revoir mes premiers pas, mes premiers rendez-vous
Quand je pensais que la vie ne pouvait rien nous offrir, à part des sous
Maintenant je sais que ça ne se résume pas à ça et que c’est un tout,
Le tout est de savoir, voir, penser, avancer, foncer
On sait que le temps, dans ce monde, n’est pas notre allié
J’aimerais revoir, l’instant unique, qui a fait de moi un père
Un homme, un mari, on m’aurait dit ça avant, je n’aurais pas tenu le pari
Normal dans mon cœur, il y avait la tempête, les pressions et l’orage
Et pas beaucoup de monde qui pouvait supporter cette rage
J’aimerais revoir ces pages  où on apprenait la vie, sans dérapage
Le partage de l’évolution, à qui je rends hommage, loin des typhons
J’aimerais revoir le premier sourire de mon fiston, mon cœur
Depuis ce jour-là, je me sens fier, ce beau gosse, c’est ma grandeur
Un printemps éternel, une source intarissable, plein de couleurs
C’est le jardin d’Eden, qui me protège de mes douleurs

{Shurik’n}
Revoir l'époque où il n’y avait que des pelés sur le goudron s’arrachant
Autant de printemps répondant à l’appel d’un air innocent
Moins pressé d’aller à l’école pour les cours que pour les potes
S’y trouvant, revoir les parties de billes sous le préau se faisant avec acharnement
Tendre moment jalousement gardé comme tous
Avènement d'une jeune pousse que l’on couvre d’amour…
Pour que rien ne salisse mille fleurs jaillissent
Dès que son sourire m’éclabousse, ça m’électrise 
Cette racine va devenir chêne massif sève de métisse
Annonçant le renouveau le retour de mes printemps
A travers les siens et construire les siens pour qu’un jour
Il puisse les revivre à son tour
Comme volant à mon secours ces graines fleurissent
Dans ma tête quand la grisaille persiste
Mur d’images refoulant mes tempêtes
Voir un printemps superbe à nouveau fleurir

(Refrain) 



                        I AM